8 février 2019
Singing Roadshow is over
Journée 1 – Lundi 28 janvier
La neige a choisi de s'inviter pour accompagner les 3 jours de formation du Singing Roadshow #3. Elle rajoute de la magie à l'atmosphère intimiste présente durant ces 3 journées. Les restitutions du mercredi 30 janvier dévoileront de la douceur et une profondeur émotionnelle qu'on ne soupçonnait pas.50 stagiaires s'apprêtent à envahir les locaux de l'Autre Canal à Nancy durant 3 jours. Les yeux qui piquent encore un peu, les membres de l'INECC assurent l'accueil autour de croissants, de café chaud et de mots encourageants. Ces 3 jours vont être incroyables. Les stagiaires prennent possession petit-à-petit des locaux, des rires éclatent, certains stagiaires retrouvent d'autres compagnons de route. Les groupes se forment, les esprits se réveillent et l'heure du premier warm up arrive déjà.
Un mot d'accueil, de notre directeur Tristan Krenc, accompagné de Peder Karlsson, venu tout droit de Suède, et le stage est lancé.
Peder prend les rênes du premier échauffement « warm-up ». Pour une entrée en douceur, il demande aux stagiaires de taper dans leurs mains en rythme et puis, doucement, les voix se rajoutent, "Pampampampam pampas", puis il ajoute des percussions en tapant avec ses pieds le sol. Tous les muscles et les sens sont maintenant en alerte.
L'échauffement, étape transitoire et préparatoire, amène les participants vers la méthode "Co-creative exploring singing" de Peder Karlsson. Les stagiaires reprennent en choeur, « This is good for me, this so good for me », Peder leur intime d'intercaler des percussions en tapant dans les mains. La phrase tourne, les stagiaires sont en symbiose. Des chansons classiques comme "Frère Jacques" ou "Billie Jean" servent de support pour travailler cette méthode. Les percussions et le chant fonctionnent ensemble de façon à emmener le stagiaire vers une appropriation de la chanson. L'idée est que celui-ci la ressente pleinement et se l'approprie. Peder fait osciller les voix, il montre comment les contrôler avec son système d'ouverture et fermeture de porte vocale. Pendant près de 2h30, les élèves évoluent au fil de cette technique.
Cet atelier est une belle entrée en matière pour donner l'état d'esprit du Singing Roadshow. Les stagiaires vont apprendre à contrôler leur voix et leur corps et repousser leur limite.
Un discours plus officiel des représentants de structures PFI (Plate-Forme interrégionale d'échange et de coopération pour le développement culturel), l'INECC Mission Voix Lorraine et l'Autre Canal présente le stage dans sa globalité, remercie les partenaires et montre les enjeux et les apports d'un tel stage.
12h30, l'heure du repas a sonné et la neige a décidé de ne pas quitter Nancy.
En début d'après-midi, Jean Lorrain entame son warm-up. Les stagiaires sont invités à prendre conscience de l'espace et des personnes qui les entourent. Les corps se frôlent sans jamais se percuter. D'autres exercices prennent la relève, la posture et le regard sont travaillés.
Les stagiaires sont prêts pour l'atelier "Chanter en mouvement" de Bénédicte le Lay. Le warm-up était une bonne introduction puisque Bénédicte demande également aux stagiaires de prendre conscience de l'espace et se déplacer sans se toucher. Des exercices en binôme sont proposés, une main "aimantée" dirige les mouvements du partenaire. Vu de l'extérieur, le tableau ressemble à une chorégraphie poétique. Des bandes élastiques complètent l'exercice pour prendre conscience de la tension et du lien. Seul, en binôme ou avec un accessoire, les stagiaires savent occuper l'espace, jouer avec et ressentir ce qui les environnent.
Une pause, puis la conférence de Célia Pierre-Gay sur la "physiologie de la voix" permet aux stagiaires de comprendre comment fonctionne la voix d'un point de vue technique. Cette vision physiologique apporte des éléments rationnels et permet de comprendre le fonctionnement des mécanismes vocaux. L'occasion pour les participants de poser des questions qui pourraient les faire progresser dans leur pratique vocale.
Le larynx n'a plus aucun secret sur son fonctionnement !
Après cette première journée d'ateliers, les formateurs et participants sont invités à un pot convivial. Un moment informel permettant d'échanger sur les ressentis après cette journée remplie en apprentissage. Jeff prend le micro, la guitare et réchauffe l'ambiance déjà bien tempérée de la soirée. Des personnes se mettent à danser sur la mélodie du groupe "Stereocrown" qui a animé la seconde partie de la soirée !
L'heure de rentrer arrive, demain, il faudra de l'énergie pour la seconde journée de formation.
Un mot d'accueil, de notre directeur Tristan Krenc, accompagné de Peder Karlsson, venu tout droit de Suède, et le stage est lancé.
Peder prend les rênes du premier échauffement « warm-up ». Pour une entrée en douceur, il demande aux stagiaires de taper dans leurs mains en rythme et puis, doucement, les voix se rajoutent, "Pampampampam pampas", puis il ajoute des percussions en tapant avec ses pieds le sol. Tous les muscles et les sens sont maintenant en alerte.
L'échauffement, étape transitoire et préparatoire, amène les participants vers la méthode "Co-creative exploring singing" de Peder Karlsson. Les stagiaires reprennent en choeur, « This is good for me, this so good for me », Peder leur intime d'intercaler des percussions en tapant dans les mains. La phrase tourne, les stagiaires sont en symbiose. Des chansons classiques comme "Frère Jacques" ou "Billie Jean" servent de support pour travailler cette méthode. Les percussions et le chant fonctionnent ensemble de façon à emmener le stagiaire vers une appropriation de la chanson. L'idée est que celui-ci la ressente pleinement et se l'approprie. Peder fait osciller les voix, il montre comment les contrôler avec son système d'ouverture et fermeture de porte vocale. Pendant près de 2h30, les élèves évoluent au fil de cette technique.
Cet atelier est une belle entrée en matière pour donner l'état d'esprit du Singing Roadshow. Les stagiaires vont apprendre à contrôler leur voix et leur corps et repousser leur limite.
Un discours plus officiel des représentants de structures PFI (Plate-Forme interrégionale d'échange et de coopération pour le développement culturel), l'INECC Mission Voix Lorraine et l'Autre Canal présente le stage dans sa globalité, remercie les partenaires et montre les enjeux et les apports d'un tel stage.
12h30, l'heure du repas a sonné et la neige a décidé de ne pas quitter Nancy.
En début d'après-midi, Jean Lorrain entame son warm-up. Les stagiaires sont invités à prendre conscience de l'espace et des personnes qui les entourent. Les corps se frôlent sans jamais se percuter. D'autres exercices prennent la relève, la posture et le regard sont travaillés.
Les stagiaires sont prêts pour l'atelier "Chanter en mouvement" de Bénédicte le Lay. Le warm-up était une bonne introduction puisque Bénédicte demande également aux stagiaires de prendre conscience de l'espace et se déplacer sans se toucher. Des exercices en binôme sont proposés, une main "aimantée" dirige les mouvements du partenaire. Vu de l'extérieur, le tableau ressemble à une chorégraphie poétique. Des bandes élastiques complètent l'exercice pour prendre conscience de la tension et du lien. Seul, en binôme ou avec un accessoire, les stagiaires savent occuper l'espace, jouer avec et ressentir ce qui les environnent.
Une pause, puis la conférence de Célia Pierre-Gay sur la "physiologie de la voix" permet aux stagiaires de comprendre comment fonctionne la voix d'un point de vue technique. Cette vision physiologique apporte des éléments rationnels et permet de comprendre le fonctionnement des mécanismes vocaux. L'occasion pour les participants de poser des questions qui pourraient les faire progresser dans leur pratique vocale.
Le larynx n'a plus aucun secret sur son fonctionnement !
Après cette première journée d'ateliers, les formateurs et participants sont invités à un pot convivial. Un moment informel permettant d'échanger sur les ressentis après cette journée remplie en apprentissage. Jeff prend le micro, la guitare et réchauffe l'ambiance déjà bien tempérée de la soirée. Des personnes se mettent à danser sur la mélodie du groupe "Stereocrown" qui a animé la seconde partie de la soirée !
L'heure de rentrer arrive, demain, il faudra de l'énergie pour la seconde journée de formation.
Journée 2 – Mardi 29 janvier
8h45 - Après une bonne nuit de sommeil, nous retrouvons les stagiaires devant l'Autre Canal. Tout le monde a le sourire aux lèvres, l'ambiance est chaleureuse, chacun savoure son gobelet de café chaud puis direction la grande salle pour participer au Warm-up encadré par Bénédicte Le Lay. D'une voix apaisante, elle invite la petite troupe à imiter ses gestes et doucement, les muscles se détendent, les tensions s'apaisent pour laisser place au calme et à la sérénité. Une entrée en matière agréable pour préparer le groupe à l'atelier de Jean Lorrain "Mettre en espace le groupe vocal".
Durant 1h30, les stagiaires suivent attentivement les consignes et peu à peu, chacun ressent la pesanteur de son corps, sa présence dans l'espace, le poids imaginé de l'attractivité, l'indépendance des zones du corps articulé, la flexibilité de celui-ci grâce à des images et des représentations mentales. Après cet échauffement à la fois individuel et collectif, deux groupes sont formés et les exercices se multiplient pour au final ne former qu'un seul et même ensemble. Jean Lorrain fait travailler les intentions et les objectifs, l'équilibre de l'expression physique, l'intention du regard, à qui accorde-t-on son attention au moment présent ? A cette occasion, Jean évoque la théorie des "5 regards" : celui de soi, de dieu, du/des partenaire(s), du groupe et d'un ami imaginaire.
C'est avec la chanson "il court il court, le furet" comme support de travail et d'apprentissage que Jean Lorrain apprend au groupe comment intégrer l'esprit, l'âme et le corps – y compris sexué – dans la musique. Gaiement, Jean et les stagiaires entonnent et miment la chanson. Eclats de rires. Jean invite les groupes à trouver leur propre énergie, à faire fonctionner les corps ensemble.
L'atelier se termine dans l'euphorie collective, puis direction le club où ils retrouvent François Valade pour son atelier "Timbre de la voix en musique actuelle".
Un moment particulier basé sur l'apprentissage et la connaissance de son outil vocal. Ici on va parler mobilisation du larynx, pincement du canal Ary-Epiglottique, triangle vocalique, attaque glottique, tout un programme ! François explique comment fonctionne l'appareil de la voix et les amène progressivement à mettre en place une posture où les "chicken wings" sont de sortie ! Cette technique consiste à imaginer que l'on a deux ailes dans le dos : on sort les épaules, on s'étire légèrement en arrière ce qui contribue à créer un son et un timbre de voix tout à fait différent. En effet, la voix devient plus claire, on gagne alors en puissance et en projection du son, François Valade explique que cet effet est produit par la libération du larynx et la croissance des harmoniques. Le "Twang" permet de garder du mordant dans la voix de tête mais également de placer la voix au premier plan dans son environnement musical. Grâce à ce procédé François Valade obtient des stagiaires un résultat probant ! La dynamique du groupe est palpable en ce matin du 29 janvier.
La seconde partie de cet atelier repose sur une mise en situation des techniques abordées : le coaching. François invite un volontaire à monter sur scène et lance une bande son. L'idée est de pousser la personne à timbrer le plus possible sa voix c'est-à-dire la rendre claire, compréhensible et articulée. Il souligne que le problème fréquent des chanteurs est de ne pas parvenir à "sortir du mix" rendant la prestation en-dessous des espérances du public. Cet exercice permet de mettre en exergue l'importance du corps dans la qualité vocale mais ce n'est pas simple c'est pourquoi François donne des méthodes pour parvenir à ce résultat. Certains exercices comme celui du "twang" justement permettent aux stagiaires d'explorer leur appareil vocal et découvrir des capacités insoupçonnées ! Cette méthode a notamment pour but de mettre en valeur les fréquences aigües.
Il est 12h15, la pause déjeuner est bien méritée. Tout le monde se dirige vers le Crous tout proche de l'Autre Canal et profite d'un moment convivial. Et c'est parti pour un échauffement animé par l'excellent Jean-Luc Pacaud ! Son dynamise réveille les corps et les esprits, les stagiaires se recentrent sur eux-mêmes. On tape des mains, des pieds, on se sert de l'espace et de son propre corps comme outil de percussion.
Les stagiaires sont prêts pour l'atelier de Peder Karlsson "Reveal a musical color". Une session durant laquelle Peder exploitera les qualités de chacun pour les mettre au service du groupe. Soprano, mezzo-soprano, alto sont regroupés, des partitions sont distribuées dont "Chili Con carne" qui aura fait naître dans la troupe une réelle cohésion et une belle harmonie. Chaque groupe vocal interprète sa partie de la partition, une chorale naît sous les yeux de l'équipe INECC et autres spectateurs, le rendu est impressionnant ! Cet atelier permet d'ancrer la musique dans le corps et de travailler rapidement et efficacement le son de la polyphonie en choral. Peder explique également la chronologie du mouvement dans la musique : amener le corps, le rythme puis les paroles et enfin le texte. Les stagiaires nous offrent un beau moment de générosité.
Une pause plus tard, le voyage au départ de l'Autre Canal à destination des immenses plaines de Mongolie va bientôt commencer… Pour guide, Lily Yung, transporte les stagiaires dans un univers empreint de sérénité. Cette approche initiatique du chant mongol fut une vraie découverte pour tout chacun à chacun. Ce fut un moment fort, un beau moment d'improvisation où le groupe a vécu une sorte de "transe" particulièrement durant le chant en 3 cercles. Le dépaysement était puissant et ces sonorités d'ailleurs ont permis aux stagiaires de comprendre le rôle de la gorge dans les musiques traditionnelles. Ils ont également appris à écouter le silence, il y a eu un apprentissage latéral et un ressenti vertical.
"La gestion de l'après" : c'est Bénédicte Le Lay qui clôturera cette journée en douceur avec un atelier tombé à point nommé après pas moins de quatre stages pour ce mardi 29 janvier. Les stagiaires sont amenés à prendre un temps de réflexion et un temps prospectif sur leur mécanisme de gestion de l'après. Des petits groupes sont formés et ensemble, les stagiaires évoquent ce que représente pour eux la gestion de l'après mais aussi quels en sont les enjeux, les moyens pour y parvenir. Cet atelier offrira un véritable moment de détente et de relaxation, les tapis de sols sont sortis, on se recentre sur soi-même. On apprend à lâcher prise - ou plutôt partir en quête de liberté, comme le dit si bien Bénédicte - avec l'aide symbolique des ballons de gymnastique, à penser à soi en étant attentif à l'autre. C'est dans le calme et la sérénité que les stagiaires repartent de l'Autre Canal, apaisés des tensions.
Durant 1h30, les stagiaires suivent attentivement les consignes et peu à peu, chacun ressent la pesanteur de son corps, sa présence dans l'espace, le poids imaginé de l'attractivité, l'indépendance des zones du corps articulé, la flexibilité de celui-ci grâce à des images et des représentations mentales. Après cet échauffement à la fois individuel et collectif, deux groupes sont formés et les exercices se multiplient pour au final ne former qu'un seul et même ensemble. Jean Lorrain fait travailler les intentions et les objectifs, l'équilibre de l'expression physique, l'intention du regard, à qui accorde-t-on son attention au moment présent ? A cette occasion, Jean évoque la théorie des "5 regards" : celui de soi, de dieu, du/des partenaire(s), du groupe et d'un ami imaginaire.
C'est avec la chanson "il court il court, le furet" comme support de travail et d'apprentissage que Jean Lorrain apprend au groupe comment intégrer l'esprit, l'âme et le corps – y compris sexué – dans la musique. Gaiement, Jean et les stagiaires entonnent et miment la chanson. Eclats de rires. Jean invite les groupes à trouver leur propre énergie, à faire fonctionner les corps ensemble.
L'atelier se termine dans l'euphorie collective, puis direction le club où ils retrouvent François Valade pour son atelier "Timbre de la voix en musique actuelle".
Un moment particulier basé sur l'apprentissage et la connaissance de son outil vocal. Ici on va parler mobilisation du larynx, pincement du canal Ary-Epiglottique, triangle vocalique, attaque glottique, tout un programme ! François explique comment fonctionne l'appareil de la voix et les amène progressivement à mettre en place une posture où les "chicken wings" sont de sortie ! Cette technique consiste à imaginer que l'on a deux ailes dans le dos : on sort les épaules, on s'étire légèrement en arrière ce qui contribue à créer un son et un timbre de voix tout à fait différent. En effet, la voix devient plus claire, on gagne alors en puissance et en projection du son, François Valade explique que cet effet est produit par la libération du larynx et la croissance des harmoniques. Le "Twang" permet de garder du mordant dans la voix de tête mais également de placer la voix au premier plan dans son environnement musical. Grâce à ce procédé François Valade obtient des stagiaires un résultat probant ! La dynamique du groupe est palpable en ce matin du 29 janvier.
La seconde partie de cet atelier repose sur une mise en situation des techniques abordées : le coaching. François invite un volontaire à monter sur scène et lance une bande son. L'idée est de pousser la personne à timbrer le plus possible sa voix c'est-à-dire la rendre claire, compréhensible et articulée. Il souligne que le problème fréquent des chanteurs est de ne pas parvenir à "sortir du mix" rendant la prestation en-dessous des espérances du public. Cet exercice permet de mettre en exergue l'importance du corps dans la qualité vocale mais ce n'est pas simple c'est pourquoi François donne des méthodes pour parvenir à ce résultat. Certains exercices comme celui du "twang" justement permettent aux stagiaires d'explorer leur appareil vocal et découvrir des capacités insoupçonnées ! Cette méthode a notamment pour but de mettre en valeur les fréquences aigües.
Il est 12h15, la pause déjeuner est bien méritée. Tout le monde se dirige vers le Crous tout proche de l'Autre Canal et profite d'un moment convivial. Et c'est parti pour un échauffement animé par l'excellent Jean-Luc Pacaud ! Son dynamise réveille les corps et les esprits, les stagiaires se recentrent sur eux-mêmes. On tape des mains, des pieds, on se sert de l'espace et de son propre corps comme outil de percussion.
Les stagiaires sont prêts pour l'atelier de Peder Karlsson "Reveal a musical color". Une session durant laquelle Peder exploitera les qualités de chacun pour les mettre au service du groupe. Soprano, mezzo-soprano, alto sont regroupés, des partitions sont distribuées dont "Chili Con carne" qui aura fait naître dans la troupe une réelle cohésion et une belle harmonie. Chaque groupe vocal interprète sa partie de la partition, une chorale naît sous les yeux de l'équipe INECC et autres spectateurs, le rendu est impressionnant ! Cet atelier permet d'ancrer la musique dans le corps et de travailler rapidement et efficacement le son de la polyphonie en choral. Peder explique également la chronologie du mouvement dans la musique : amener le corps, le rythme puis les paroles et enfin le texte. Les stagiaires nous offrent un beau moment de générosité.
Une pause plus tard, le voyage au départ de l'Autre Canal à destination des immenses plaines de Mongolie va bientôt commencer… Pour guide, Lily Yung, transporte les stagiaires dans un univers empreint de sérénité. Cette approche initiatique du chant mongol fut une vraie découverte pour tout chacun à chacun. Ce fut un moment fort, un beau moment d'improvisation où le groupe a vécu une sorte de "transe" particulièrement durant le chant en 3 cercles. Le dépaysement était puissant et ces sonorités d'ailleurs ont permis aux stagiaires de comprendre le rôle de la gorge dans les musiques traditionnelles. Ils ont également appris à écouter le silence, il y a eu un apprentissage latéral et un ressenti vertical.
"La gestion de l'après" : c'est Bénédicte Le Lay qui clôturera cette journée en douceur avec un atelier tombé à point nommé après pas moins de quatre stages pour ce mardi 29 janvier. Les stagiaires sont amenés à prendre un temps de réflexion et un temps prospectif sur leur mécanisme de gestion de l'après. Des petits groupes sont formés et ensemble, les stagiaires évoquent ce que représente pour eux la gestion de l'après mais aussi quels en sont les enjeux, les moyens pour y parvenir. Cet atelier offrira un véritable moment de détente et de relaxation, les tapis de sols sont sortis, on se recentre sur soi-même. On apprend à lâcher prise - ou plutôt partir en quête de liberté, comme le dit si bien Bénédicte - avec l'aide symbolique des ballons de gymnastique, à penser à soi en étant attentif à l'autre. C'est dans le calme et la sérénité que les stagiaires repartent de l'Autre Canal, apaisés des tensions.
Mercredi 30 janvier
Ce mercredi 30 janvier marque la fin du Singing Roadshow. Les stagiaires sont en avance devant l'Autre Canal. On ouvre les portes et l'odeur réconfortante du café chaud guide le petit groupe vers la salle de pause où ils ont pris l'habitude de se retrouver et d'où émanaient régulièrement des éclats de rire. Les stagiaires sont invités à se rendre au club où des groupes sont constitués : ils vont devoir mettre en pratique ce qu'ils ont appris jusqu'ici. Chacun trouve un endroit pour réfléchir, créer, essayer, et l'on assiste à des scènes cocasses à l'Autre Canal. Puis vient l'heure de la minute musicale : un temps prévu pour que chaque groupe présente sa création. Tout le monde est réuni, nous attendons avec impatience de voir l'aboutissement des savoirs, des pratiques, des exercices enseignés durant cette formation hors du commun ! Les groupes se présentent : nous avons la chance d'assister à la représentation des groupes "all is perfect", "perhaps", "les foutoises", "oh lala", "aouh" et "wouah". Le niveau est haut, chaque représentation est originale, créative et détient un clin d'oeil à l'un ou l'autre des ateliers. Un magnifique moment de partage et de générosité auquel nous avons eu la chance d'assister.
Puis vient l'heure du bilan et de la clôture où l'on évoque les attentes, les besoins, les idées pour les futurs Singing Roadshow.
Ils sont arrivés lundi, plein d'entrain, ont vécu des moments forts, nous ont laissé des petits mots dans le livre d'or, des liens se sont créés, d'autres ont été renforcés. Tout au long du stage, la bonne humeur et l'envie de progresser ont habité les stagiaires. Une énergie presque palpable circulait dans l'Autre Canal durant ces trois jours, ce fût une belle aventure humaine, professionnelle, créative ! Une question subsiste : à quand le Singing Roadshow #4 ?!
Loriane Lecocq - Gwenaëlle Rossi
Puis vient l'heure du bilan et de la clôture où l'on évoque les attentes, les besoins, les idées pour les futurs Singing Roadshow.
Ils sont arrivés lundi, plein d'entrain, ont vécu des moments forts, nous ont laissé des petits mots dans le livre d'or, des liens se sont créés, d'autres ont été renforcés. Tout au long du stage, la bonne humeur et l'envie de progresser ont habité les stagiaires. Une énergie presque palpable circulait dans l'Autre Canal durant ces trois jours, ce fût une belle aventure humaine, professionnelle, créative ! Une question subsiste : à quand le Singing Roadshow #4 ?!
Loriane Lecocq - Gwenaëlle Rossi
